Toujours autant de dynamisme, de savoir vivre, de compétences et de respect des coureurs, l’association Barousse Oxy a une nouvelle fois montré toutes ses qualités d’organisation en proposant, vendredi, la cinquième édition du semi de la Barousse, 21 km ou 10 km sur une parcours exigeant qui, d’aval en amont, remonte en courant le courant de l’Ourse, mettant à l’honneur les treize villages qui jonchent la vallée, de Valcabrère à Manléon-Barousse. En ce début d’automne, en pleine nature préservée, la Barousse affiche ses plus belles couleurs et même si les gouttes de pluie incessante n’ont cessé de perler sur les tempes des coureurs, les conditions de la compétition étaient, on ne peut guère plus, favorables aux performances. Dommage que ces conditions aient rebuté les quotas de participation, ils n’étaient cette année qu’une petite cinquantaine de coureurs sur chacune des deux courses. Entre pluie et feuilles d’automne, le Toulousain Samir Huazi s’est brillamment imposé sur le semi marathon, reléguant sur la ligne d’arrivée le Blagnacais Florent Castet à plus de deux minutes. Samuir connaissait son principal rival et ne l’a jamais sous estimé. Mais il savait aussi pouvoir faire la différence sur les bosses, comme il l’a confié sur la ligne d’arrivée. Le parcours n’est jamais plat et s’il affiche entre le départ et l’arrivée un dénivelé positif de 470 mètres, le tracé, exclusivement sur bitume, n’en est pas moins que méandres, montées et descentes incessantes. 1h20’47, Samir établit le nouveau record de l’épreuve. Revenu du diable vauvert dans le dernière partie de l’épreuve, Frédéric Lastinères est venu coiffer sur le poteau Julien Buffière pour s’accaparer la troisième marche du podium. Guillaume Aio est cinquième. Le duel qui opposait Corinne Degois et Myriam Dutrey fut tout aussi haletant que le souffle requis à leur lutte. Triple vainqueur des trois dernières éditions, Myriam Dutrey a défendu chèrement son titre. Partie plus vite, elle s’est laissée dépasser par sa rivale plus encline à entreprendre les premiers contreforts du parcours avec vélocité. Mais la Boulonnaise est tenace et s’est accrochée sans jamais perdre de vie sa nouvelle adversaire. A mi-course, elle reprend l’avantage, une domination de courte durée. Corinne relève le défi et piquée au jeu, se relance dans la bagarre. Elle profite de ses longues jambes pour faire au finish une différence décisive dans la dernière partie moins pentue du parcours. Myriam peut se consoler d’avoir amélioré de plus de deux minutes son chronomètre sur ses performances antérieures, son esprit de gagne ne lui laisse qu’une légère frustration vite dissipée. Loin derrière les deux guerrières, comptée à plus de vingt minutes, Chantal Tierz est belle troisième. Sur le 10 km, torse nu et musculature athlétique façonnée, Antoine Senaneuch a su préserver son avance prise dès le départ sur ses poursuivants, son camarade de club du Mourtis Jonathan Garcia et le Lotois de Gigouzac Christophe Réveille qui terminent l’un et l’autre à quelques encablures. Perine Manzoni-Montalban domine de la même façon Jessica Jannin et Cindy Boya.
Retrouvez les résultats du semi des 13 villages en rubrique "résultats" et plein de photos ICI
(01/11/2019)
01/11/18 Et toujours Bériot du côté de la Barousse !
A 56 ans, Nicolas Bériot remporte la quatrième édition du semi de la Barousse. Défiant son âge et les lois de l’apesanteur dans une course qui passe en revue les treize villages de la Barousse en remontant un dénivelé positif de près de 500m, l’aviateur s’est lui-même surpris de tenir à distance et en respect la cinquantaine de concurrents plus jeunes que lui lancés à ses trousses. Jean-Philippe Bosch, actuel leader du challenge Lévy est second, Jérôme Cesses est troisième. Chez les féminines, Myriam Dutrey signe sa troisième victoire d’affilée. La Boulonnaise a su et pu contenir l’impressionnante remontée de la Grenobloise de passage Eloïse Catho, partie plus prudemment avant de fondre dans l’ascension finale sur la tête de course et de manquer la victoire pour une poignée de secondes. Sur le 10 km, comme sur la marche nordique, les participants plus nombreux, (une centaine sur chacune des deux épreuves) ont regardé le meilleur d’entre eux, Marco de Oliveira, partir devant eux sans pouvoir lui opposer la moindre résistance. Dominateur de l’épreuve, Marco devance largement sur la ligne les deux amis Tarbais, Sébastien Laucaigne et Francis Couhaillat. La Toulousaine Blanca Belogh tient en respect Marion Berra et Laetitia Besse. Outre les résultats, l’épreuve a une nouvelle fois enchanté l’unanimité des coureurs. « C’est une manifestation toujours très conviviale, se félicite l’organisatrice Karine Zamuner. Tout le monde est enchanté, ceux qui sont déjà venus et ceux qui, pour la première fois, découvrent ces magnifiques paysages baignés de soleil sous les couleurs de l’automne. »
Retrouvez tous les résultats de la course en rubrique "résultats" et quelques photosICI
(01/11/2018)
01/11/17 Romain dicte sa loi en Barousse...
La météo annonçait 11°C à 7 heures dans la Barousse et ça s'annonçait du coup très bien pour ce semi-marathon des 13 villages. En fait un petit 1°C est resté dans la vallée jusqu'à 8 heures mais à 9h30 heure du départ, les prévisions météo se sont avérées. Une centaine de runners s’échappent donc de Valcabrère où ils ont été amenés en navette pour rejoindre Mauléon-Barousse. Oh, ce n'est qu'un semi-marathon pensent certains mais c'est sans penser aux 400m de dénivelé qui les attends. Ca commence dès le 2ème kilomètre avec la montée à Saint-Bertrand de Comminges. S'en suivent ensuite une succession de belles pentes obligeant à puiser dans les réserves. A ce petit jeu, c'est Romain Anglade de l'AC Auterive qui s'en sort le mieux et qui boucle le tracé en 1h21 tout de même. Julien Courbet le suit à 30 secondes et Pierre Borie prend la troisième place. La première féminine est Myriam Dutrey. Elle est suivie de Julie Gimbert et Ingrid Angiolini termine le podium. On notera que 95 coureurs ont pris le départ, soit 20 de plus qu'en 2016 tout de même. Mais il n'y a pas que le semi puisqu'un 10 kilomètre se courait également avec 71 coureurs au départ. Guillaume Dupin, Jérôme Rannou et Christophe Chevet en ont garni le podium chez les hommes alors que Blanka Balogh, Marion Berra et Agnès Labrousse sont montées sur celui des féminines. Beaucoup de plaisir en tout cas pour tout le monde avec des ravitaillements nombreux et un superbe buffet d'après course.
Retrouvez les résultats du semi en rubrique "résultats". Texte et photo de Phil.
(01/11/2017)
01/11/16 De tendres bourrasques en Barousse...
De bourrasques, que nenni. La vie est parfois si douce, le soleil caressant, la lumière et les couleurs de l’automne éclatantes, le cadre grandiose. Les qualificatifs qui pourraient rendre compte de cette seconde édition du semi de la Barousse tombent en cascade et abondent tous dans le même sens : magnifique, superbe, étourdissant…, des éloges sans doute à la hauteur de l’effort fourni, conséquent. L’enjeu de l’épreuve reste une cavalcade de 10 ou 21 kilomètres au cœur de La Barousse, un passage en revue des treize villages rupestres qui caractérisent le site, une remontée de torrent de Sarp à Mauléon. Quand le courant de l’Ourse déferle dans un sens, celui des manants courant s’attachent à regagner la source. Le chassé croisé a attiré 180 coureurs et plus de 100 randonneurs venus honorer la manifestation. De l’eau, de l’air, du souffle, des côtes à n’en plus finir… Ici, çà sent la nature. Et accessoirement, celles des crêpes qui se gagnent sur la ligne d’arrivée. L’organisation est restée sans faille. Les Bourrasques Baroussaises proposent là une manifestation peu commune. Sur le départ du semi, Nicolas Bériot vainqueur l’an passé, craignait Pascal Cather. Sans doute méconnaissait-il les deux loustics qui ont été les seuls finalement à lui griller la politesse cette année. Au contour de la basilique de Saint-Bertrand, Julien Buffière et Jérôme Rannou ont vite pris la poudre d’escampette. Julien a emmené son adversaire jusqu’au dernier kilo avant de céder face au Saint-Gaudinois sur le finish. La Boulonnaise Myriam Caubet, toujours plus surprenante, n’a laissé aucune chance à ses adversaires. Myriam touche là les dividendes des séances d’entrainement spécifiques hebdomadaires et elle a amélioré de 14’ son temps de l’an passé. Sa dauphine et camarade de club Christine Barthe lui cède le trophée qu’elle détenait. Sur le 10 kilomètres, la domination de Jérôme Bastaing auteur d’un cavalier seul a suscité l’admiration. Le jeune Maxime Prat est second, Yannick Latour troisième. Partie moins vite, la Gersoise Coralie Deyris a attendu que la pente ne s’élève vraiment avant de prendre les commandes. Lise Bernadet et Cécile Ramond l’accompagneront sur les marches réservées aux lauréates. Quant aux nombreux bénévoles, amis, coureurs, spectateurs, tous ont pu se délecter d’une journée d’automne fabuleuse. Quand le soleil va, que le cadre est si beau, l’événement est porté à la hauteur des conditions. Le monde de la course à pied est composé de philanthropes. Un banquet a été dressé. L’eau a certainement continué de couler et l’air d’automne continué d’emporter les feuilles mais, à la maison des Sources, la fête des repus a comblé ceux et celles venus les braver.
Retrouvez les résultats du semi en rubrique "résultats" et plein de photos ICI et d'autres LA
(02/11/2016)
01/11/15 Nicolas Bériot avec une aile à la Barousse
Ah qu’il était beau ce semi ! On ne peut imaginer plus belle communion entre beauté du sport, dépense physique et communion avec la nature : lumière, couleurs vives d’automne, vieilles pierres, troupeaux, torrent qui court entre les pierres, senteurs, le cadre parfait pour une oxygénation dominicale. L’idée d’une telle épreuve, peu commune, est noble. Karine Zamuner en a une la première l’idée : un semi qui remonte toute la vallée de la Barousse, traverse un à un les treize villages que compte la vallée. Plus de quatre-vingts bénévoles de l’association « les Bourrasques baroussaises lui ont emboité le pas, lui ont permis de concrétiser un fabuleux projet. Une réussite et des avis unanimes. Quand le courant de l’Ourse dévale la montagne et que le clapotis de l’eau flirte avec les pierres, les 140 marathoniens ont eux remonté en courant le fil directeur. Sur 9 ou 21 kilomètres. Du départ donné simultanément à Sarp, le crochet préalable à Saint-Bertrand du Comminges a donné le ton. Les marches qui accèdent à la collégiale ont servi d’hors-d’œuvre, étiré le peloton. En tête, les leaders respectifs des deux courses proposés ont vite faussé compagnie au reste de la troupe. Nicolas Bériot se sent des ailes. Il sait son partenaire Laurent Daras inscrit sur la petite distance, qu’importe. L’homme a aujourd’hui les bonnes sensations. Le cavalier seul ne laisse à nul autre concurrent l’opportunité de le contrer. Le parcours est de plus en plus exigeant, monte et semble vouloir décrocher la lune longtemps présente dans le ciel bleu. Le sociétaire de chez Airbus s’envole. Sarp, Izaourt… L’ascension est régulière et prête à ahaner. A Anlan, village étape, Laurent Daras remporte le 9 kilomètres, il précède Etienne Montauban et Romain Marrot. La féminine Marie Gorgues se montre la plus véloce. Pour les plus courageux, il faut poursuivre. Et le plus copieux du sujet reste à parcourir. Ilheu, Samuran, Antichan, Gembrie, Troubat, Thèbe, Cazarilh, autant de tables de ravitaillement et de sourires dispensés. Que d’efforts pour les gagner une à une à travers champs et forêt. 400 mètres de dénivelé positif, de quoi garder la tête levée. Les courtes descentes sont aussi assassines et laissent peu de répit. Il faut monter encore. Un troupeau de moutons bêle et la caravane passe. La ligne d’arrivée est tracée devant la maison des Sources à Mauléon. L’Airbus V2 Nicolas Bériot vainc sans faillir. David Balthazar est second à plus de 4 minutes, Davis Reulet troisième à 6 minutes. Christine Barthe devance Leslie Duffort et Cathy Anere. Il faudra attendre un peu les derniers. Plus cela est difficile, plus les gens semblent heureux. Et c’est autour d’une bonne table que les grimaces se transformeront en rires déployés !
Retrouvez tous les résultats du semi des 13 villages en rubrique "résultats" et plein de photos de Brice en cliquant LA
Toujours autant de dynamisme, de savoir vivre, de compétences et de respect des coureurs, l’association Barousse Oxy a une nouvelle fois montré toutes ses qualités d’organisation en proposant, vendredi, la cinquième édition du semi de la Barousse, 21 km ou 10 km sur une parcours exigeant qui, d’aval en amont, remonte en courant le courant de l’Ourse, mettant à l’honneur les treize villages qui jonchent la vallée, de Valcabrère à Manléon-Barousse. En ce début d’automne, en pleine nature préservée, la Barousse affiche ses plus belles couleurs et même si les gouttes de pluie incessante n’ont cessé de perler sur les tempes des coureurs, les conditions de la compétition étaient, on ne peut guère plus, favorables aux performances. Dommage que ces conditions aient rebuté les quotas de participation, ils n’étaient cette année qu’une petite cinquantaine de coureurs sur chacune des deux courses. Entre pluie et feuilles d’automne, le Toulousain Samir Huazi s’est brillamment imposé sur le semi marathon, reléguant sur la ligne d’arrivée le Blagnacais Florent Castet à plus de deux minutes. Samuir connaissait son principal rival et ne l’a jamais sous estimé. Mais il savait aussi pouvoir faire la différence sur les bosses, comme il l’a confié sur la ligne d’arrivée. Le parcours n’est jamais plat et s’il affiche entre le départ et l’arrivée un dénivelé positif de 470 mètres, le tracé, exclusivement sur bitume, n’en est pas moins que méandres, montées et descentes incessantes. 1h20’47, Samir établit le nouveau record de l’épreuve. Revenu du diable vauvert dans le dernière partie de l’épreuve, Frédéric Lastinères est venu coiffer sur le poteau Julien Buffière pour s’accaparer la troisième marche du podium. Guillaume Aio est cinquième. Le duel qui opposait Corinne Degois et Myriam Dutrey fut tout aussi haletant que le souffle requis à leur lutte. Triple vainqueur des trois dernières éditions, Myriam Dutrey a défendu chèrement son titre. Partie plus vite, elle s’est laissée dépasser par sa rivale plus encline à entreprendre les premiers contreforts du parcours avec vélocité. Mais la Boulonnaise est tenace et s’est accrochée sans jamais perdre de vie sa nouvelle adversaire. A mi-course, elle reprend l’avantage, une domination de courte durée. Corinne relève le défi et piquée au jeu, se relance dans la bagarre. Elle profite de ses longues jambes pour faire au finish une différence décisive dans la dernière partie moins pentue du parcours. Myriam peut se consoler d’avoir amélioré de plus de deux minutes son chronomètre sur ses performances antérieures, son esprit de gagne ne lui laisse qu’une légère frustration vite dissipée. Loin derrière les deux guerrières, comptée à plus de vingt minutes, Chantal Tierz est belle troisième. 
A 56 ans, Nicolas Bériot remporte la quatrième édition du semi de la Barousse. Défiant son âge et les lois de l’apesanteur dans une course qui passe en revue les treize villages de la Barousse en remontant un dénivelé positif de près de 500m, l’aviateur s’est lui-même surpris de tenir à distance et en respect la cinquantaine de concurrents plus jeunes que lui lancés à ses trousses. Jean-Philippe Bosch, actuel leader du challenge Lévy est second, Jérôme Cesses est troisième. Chez les féminines, Myriam Dutrey signe sa troisième victoire d’affilée. La Boulonnaise a su et pu contenir l’impressionnante remontée de la Grenobloise de passage Eloïse Catho, partie plus prudemment avant de fondre dans l’ascension finale sur la tête de course et de manquer la victoire pour une poignée de secondes. Sur le 10 km, comme sur la marche nordique, les participants plus nombreux, (une centaine sur chacune des deux épreuves) ont regardé le meilleur d’entre eux, Marco de Oliveira, partir devant eux sans pouvoir lui opposer la moindre résistance. Dominateur de l’épreuve, Marco devance largement sur la ligne les deux amis Tarbais, Sébastien Laucaigne et Francis Couhaillat. La Toulousaine Blanca Belogh tient en respect Marion Berra et Laetitia Besse. Outre les résultats, l’épreuve a une nouvelle fois enchanté l’unanimité des coureurs. « C’est une manifestation toujours très conviviale, se félicite l’organisatrice Karine Zamuner. Tout le monde est enchanté, ceux qui sont déjà venus et ceux qui, pour la première fois, découvrent ces magnifiques paysages baignés de soleil sous les couleurs de l’automne. »
La météo annonçait 
De bourrasques, que nenni. La vie est parfois si douce, le soleil caressant, la lumière et les couleurs de l’automne éclatantes, le cadre grandiose. Les qualificatifs qui pourraient rendre compte de cette seconde édition du semi de la Barousse tombent en cascade et abondent tous dans le même sens : magnifique, superbe, étourdissant…, des éloges sans doute à la hauteur de l’effort fourni, conséquent. L’enjeu de l’épreuve reste une cavalcade de 10 ou 21 kilomètres au cœur de La Barousse, un passage en revue des treize villages rupestres qui caractérisent le site, une remontée de torrent de Sarp à Mauléon. Quand le courant de l’Ourse déferle dans un sens, celui des manants courant s’attachent à regagner la source. Le chassé croisé a attiré 180 coureurs et plus de 100 randonneurs venus honorer la manifestation. De l’eau, de l’air, du souffle, des côtes à n’en plus finir… Ici, çà sent la nature. Et accessoirement, celles des crêpes qui se gagnent sur la ligne d’arrivée. L’organisation est restée sans faille. Les Bourrasques Baroussaises proposent là une manifestation peu commune. Sur le départ du semi, Nicolas Bériot vainqueur l’an passé, craignait Pascal Cather. Sans doute méconnaissait-il les deux loustics qui ont été les seuls finalement à lui griller la politesse cette année. Au contour de la basilique de Saint-Bertrand, Julien Buffière et Jérôme Rannou ont vite pris la poudre d’escampette. Julien a emmené son adversaire jusqu’au dernier kilo avant de céder face au Saint-Gaudinois sur le finish. La Boulonnaise Myriam Caubet, toujours plus surprenante, n’a laissé aucune chance à ses adversaires. Myriam touche là les dividendes des séances d’entrainement spécifiques hebdomadaires et elle a amélioré de 14’ son temps de l’an passé. Sa dauphine et camarade de club Christine Barthe lui cède le trophée qu’elle détenait. Sur le 10 kilomètres, la domination de Jérôme Bastaing auteur d’un cavalier seul a suscité l’admiration. Le jeune Maxime Prat est second, Yannick Latour troisième. Partie moins vite, la Gersoise Coralie Deyris a attendu que la pente ne s’élève vraiment avant de prendre les commandes. Lise Bernadet et Cécile Ramond l’accompagneront sur les marches réservées aux lauréates. Quant aux nombreux bénévoles, amis, coureurs, spectateurs, tous ont pu se délecter d’une journée d’automne fabuleuse. Quand le soleil va, que le cadre est si beau, l’événement est porté à la hauteur des conditions. Le monde de la course à pied est composé de philanthropes. Un banquet a été dressé. L’eau a certainement continué de couler et l’air d’automne continué d’emporter les feuilles mais, à la maison des Sources, la fête des repus a comblé ceux et celles venus les braver.