Archives 20122011 : Avril - Decembre - 2012 : Janvier - Fevrier - Mars - Avril - Mai - Juin - Juillet - Aout - Septembre - Octobre - Novembre - Decembre - 2013 : Janvier -
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C'est, comme à l'accoutumée, dans les locaux de la Dépêche du Midi que s'est déroulée lundi soir la remise des prix du Challenge Rapahël Lévy, qui s'appelera donc en 2012, Challenge Serge Lévy. Evidemment la cérémonie revêtait cette année une connotation toute particulière, pleine d'émotion et d'hommage, en présence de ses deux fils et de Christine, sa compagne... Pierre Corbon et Michel Hortala lui rendaient un dernier salut... Côté récompense, Nicolas Miquel et Corinne Degeois sont donc les deux grands lauréats de 2011. Mais on notera aussi que Mister Robert Vergé est toujours aussi vaillant en V5 du haut de ses 84 ans... Et oui ! Vous popuvez retrouver évidemment tous les classements complets sur le site du challenge 
Le Marathon de Dubaï est certainement l'une des épreuves du type les plus idéales pour réaliser un chrono ou essayer en tout cas de battre son record personnel. Température au top, peu ou pas de vent, parcours hyper plat... Et puis il y aussi ses primes extraordinaires promis aux dix premiers. Pas moins de 250000 dollars au vainqueur, 1 million de dollars en cas de record du monde. Bref c'est donc tout naturellement que les meilleurs du monde s'y retrouve tous les ans. Et en 2012 la densité aux avant-postes était tout simplement incroyable. Cela restera comme le marathon le plus relevé de tous les temps. Quatre coureurs en moins de 2h05', dix-sept en moins de 2h10', une féminine en moins de 2h20' et dix autres en moins de 2h30' pour une victoire finalement au scratch en 2h04'23'' de Abshero, pas si loin finalement du record mondial ! Côté local, une dizaine de Toulousains, tous ou presque, de l'association sportive d'air france, avaient fait le déplacement. Pas mal d'entre eux en auront profité pour battre leur propre record mais bien sûr les trois jours sur place étaient aussi l'occasion de visiter les lieux avec un petit tour en haut de la plus haute du monde juste après être descendu de l'A380 ! Voici les principaux résultats du groupe: Franck Ricottier 2:55:50 ( Air France ) , Christophe Marin 2:58:33 ( Air France ) , Jean Yves Dubord 2:59:42 ( Air France ) , Zaccharia Zenati 3:09:05 ( Prestataire Air France ), Lionel Colombain 3:13:20 ( Prestataire Air France ), Leyter Francis 3:38:31 ( Air France ) , David Martinez 3:41:49 ( Air France ). On aura aussi noté que Patrice Bruel qui accompagnait le groupe réalise un beau 2:35:51'', classé donc 52ème au total sur 1300 partants, mais deuxième vétérans et deuxième français surtout. Et Marine Jacquemin passe en 00:39:39 sur le 10km qui était organisé en sus. Là aussi son record !
Les championnats de Midi-Pyrénées de cross se sont déroulés toute la journée du côté du Lac Soula à Plaisance du Touch dans la froideur, enfin retrouvée donc, de l'hiver... L'Athlé 632 était chargée de l'organisation de l'épreuve tant attendue par bon nombre de compétiteurs régionaux. Ainsi pas moins de 1100 concurrents se sont élancés avec une quinzaine de départs différents en tout selon les catégories... 
On retiendra tout d'abord les premières victoires en matinée de Robert Bautista dans la catégorie vétérans. Il devance Régis Lacombe et Mamou. Le Tarn Sud Athlétisme est sacré champion par équipes. Chez les féminines, c'est la senior Sophie Mazenc qui s'impose davant l'espoir Salomé Lecoq et la vétéran Houria Fréchou. Le podium comportait donc trois championnes différentes. Par équipes c'est Blagnac qui l'emporte finalement... Sur le cross court, David Gosse confirme qu'il est un des grands espoirs de la spécialité. Le sociétaire du CA Balma s'impose en effet de quelques secondes devant Gaetan Cals et Nicolas Fernandez... Enfin dans le cross long donc, c'est finalement Cédric Pélissier, que l'on avait oublié de citer parmi les favoris lors de la présentation, qui s'impose sans souci. Il est parti d'emblée et si Romain Courcières a bien tenté de le suivre dans un premier temps, la deuxième place se disputera finalement entre Richard Hobby et le jeune prodige, Mathieu Lonjou... Ce dernier honore ainsi de belle manière sa qualification en équipe de France espoirs lors des derniers championn
Les départs matinaux, dès 8h30, ont obligé certains à se lever tôt, mais ils n'ont pas regretté le déplacement pour ce premier trail de l'aqueduc à Cours dans le Lot ! Car les parcours étaient, comme annoncé, vraiment superbes : un trail qui réunit autant de particularités, c'est rare ! Chemins, monotraces, plein champ, rampailloux, descentes avec corde, passage de 50 cm en pied de falaise, passage dans un aqueduc souterrain (malheur à ceux qui avaient oublié leur mini-lampe - offerte par les gentils organisateurs), traversée d'un gué (le ruisseau du Vers bien rempli en cette saison) pour rafraîchir les pieds, etc. Vraiment de tout pour se faire plaisir (ou pour frissonner selon les cas). Bravo à Jean-Claude, l'organisateur ! Deux distances étaient au programme pour cette première édition: un 12 
et un 26 km. Le local (et traileur réputé) Yann Janicot, qui connaissait le parcours sur le bout des doigts, devance de peu Nicolas Goux, puis vient Cédric Vigouroux en 3e position. Chez les filles, la Tarn-et-Garonnaise Sylvie Bach, arrivée première mais ayant coupé sans doute sur 5 km, cède aimablement et logiquement sa place à la Cadurcienne Sophie Chéreau qui, elle, a suivi tout le circuit.Sur le 12 km, malgré quelques erreurs de parcours qui ont amené les premiers à faire plusieurs centaines de mètres de plus, Nicolas Lafuste en grande forme ne peut cependant rivaliser sur la toute fin avec le vainqueur (il me semble qu'il s'agit du vétéran Patrice Cazagou). Je crois que Jocelyn Labarrade termine à la 3e place devant Arnaud Bessède dont c'était là le retour et la reprise après une année de repos forcé (2 opérations chirurgicales) et qui s'est tout de même fort bien débrouillé malgré le manque de préparation en terminant non loin du premier. Soupe chaude à l'arrivée, ambiance chaude dans la salle des fêtes (avec Franck au micro pour chauffer la salle), repas chaud pour certains, bref, ce fut une froide journée finalement pas si froide que ça !
Adrien Séguret, le sympathique organisateur du Trail des Ruthènes qui aura lieu le 18 février du côté de Rodez, ne savait pas trop où il en était ces derniers temps, il avouait même ressentir quelques appréhensions à se présenter au départ de la deuxième édition de l'Enfer des Palanges, le trail nocturne, qu'il avait gagné haut la main l'an passé. Pourtant sur le long parcours de 22km, il a de nouveau fait parler la poudre et dans des conditions météos particulièrement difficiles avec du froid, de la grisaille et même un peu de neige, il finit main dans la main avec le Toulousain Lionel Villeneuve. Ces deux-là finissent avec près de huit minutes sur les autres. Sur les 14 kms, Éric Villellescazes, vainqueur l'an passé, s'est fait devancer par Grégory Barbier. Les coureurs ont rencontré beaucoup de brouillard et de boue qui, pour certains, ont fait de cette course, un vrai enfer. Adrien nous livre ici ses impressions : 
Magnifique édition en vérité du 2ème Trail du Pastel disputé donc cette année du côté de Rebigue et alentours... Ceux qui râlaient l'an passé parce que pretextant un parcours pas assez "trail" ne pourront certainement plus rien dire du coup aujourd'hui... Le tracé mis au point par Manu Labride du CA Balma est tortureux à souhaits, alliant passage en sous-bois, petits coups de cul et portions plus roulantes. Bref c'est un vrai beau trail rendu encore un peu plus corsé par des chemins glissants et piègeux. Même si la pluie n'était pas vraiment présente en cette matinée du 22 janvier... avec quelques rayons de soleil pour conclure tout cela ! Côté course avec plus de 1000 inscrits donc et une grosse affluence surtout pour la distance plus abordable de 14 km, plusieurs petites bagarres retenaient sur la papier toute notre attention. Ainsi sur le 46km, épreuve reine du Trail du Pastel, plusieurs spécialites français avaient fait le déplacement. A commencer par Emmanuel Gault, champion du monde par équipes 2011 (entre autres), le parrain de la course depuis deux ans. Malheureusement il sera très vite hors du coup, se trompant d'emblée sur son choix
de chaussure. Cela glissait trop en effet pour des chaussures de route !! On aura donc assisté à la main mise de Pierre-Laurent Viguier sur le Pastel cette année. Il s'est inscrit à l'arrache, mais après une belle performance aux championnats dépértementaux de cross, il se sentait prêt. Et on sait qu'il adore le cross. Bref il est parti tout seul devant, accompagné à un moment par Julien Jorro et a su gérer son avance sur la totalité du parcours, même si il avouait avoir trouvé le temps un peu long sur la fin... Bref il est le roi de cette deuxième édition. Avec son nouveau Team Inov8, il devrait faire des étincelles cette année dans cette spécialité. Sur le 22 km, Florian Perrier s'impose devant Marcel Weber et Sébastien Sarda. Sur le 14km, c'est une nouvelle fois Nicolas Miquel qui monte sur la plus haute marche du podium. Il était encore troisième après dix kilomètres de course, mais les deux leaders du moment vont se tromper de parcours. Guillaume Guirma, alors en tête, finira donc troisième. Youri Lesnikov réussissant lui aussi à tirer son épingle du jeu avec cette petite erreur devant... Chez les filles, Marlène Privé Mosso d'I-Run a réussi sur cette distance à revenir sur la tête pour l'emporter, elle qui n'est pas une spécialiste de cette discipline. Houria Fréchou gagne elle sur le 22km devant Sylvaine Cussot et sur la longue distance, c'est Rose-Marie Blanchard qui a été la plus forte ! Enfin par équipe, grâce à un super Xavier Geay associé donc à Jacques Chanoz, on ne cherchait pas longtemps les vainqueurs...malgré toute la hargne de Laurent Redon qui l'avait emporté en 2011 avec Patrick Cordary et qui cette année finira troisième !
Les championnats départementaux de cross du Gers se sont déroulés dimanche dans de belles conditions hivernales. 
Du soleil et du froid. Tout pour le plaisir de Jean-François Paquet qui, sur sa base de l'Isle Jourdain, pouvait accueillir quelques centaines de prétendants. Si chez les mesieurs, Christophe Cabannes n'a pas laissé planer le doute, l'emportant devant Thierry Ennebeck. Chez les féminines, c'est la reine de l'Ultra, Nathalie Olasagasti qui crée la surprise en prenant la deuxième place derrière l'intouchable Nawal Pinna. La prochaine étape, ce sont les championnats régionaux de cross qui auront lieu le 29 janvier, à Plaisante du Touch. Pas si loin finalement !
Bien entendu, toutes les pensées sont allées à Serge Lévy, lors de la traditonnelle course des rois de ce début d'année. L'organisateur du challenge Lévy, qui désormais donc portera son prénom, s'en est allé le 24 décembre dernier et du coup on se souvenait qu'en 2011 la première manche du challenge tombait effectivement avec l'épreuve de Villemur chère à Marc Boyer et ses sympathiques bénévoles de Las Groulos Longagnos. Une minute de silence a été faite juste avant le départ, une autre minute aussi avant la remise des prix, mais l'image la plus marquante aura été tous ses tee-shirts jaunes dont se sont parés 
la plupart des coureurs du jour. C'était sa couleur préférée sur les courses. Ses deux fils ont donc tenus à participer, sur le 5km, et ils seront accompagnés dans leur effort par Philippe Dürr et le neveu de Serge aussi... qui a toujours adoré la course à pied ! En tout cas, le record de participants a également été battu, avec presque 500 partants au total. Sur le 10km, mesuré officiellement, Jean-Baptiste Chipy, l'Agenais, réussit à garder quelques mètres d'avance sur, Damien Bévenot, donné pourtant comme grand favori, mais victime d'une belle gastro il y a encore quinze jours et pas tout à fait remis... Sylvie Calmet gagne chez les féminines en 39'35'', détrônant au passage Corinne Degois, vainqueur l'an passé, qui finit deuxième. Anne Florent est bonne troisième. Sur le 5 km, qui lui en faisait donc 150m de plus, Anthony Mouron de Blagnac l'emporte sans souci. De retour à la compétition après quelques années d'arrêt, il descend même sous les 17'. Pas si mal donc vu la distance. Maizouna Meram gagne chez les féminines. La conclusion est tout autre : on pense toujours à toi, Serge ! Ton challenge continue !
Qui d'autre sinon le roi Richard? Richard Hobby s'est imposé sans souci lors des championnats départementaux de cross, disputés samedi dans de bonnes conditons météos (froid certes mais bon c'était un cross !). Il s'impose devant Richard Bautista et Julien Jorro. Ce dernier sera d'ailleurs un des favoris du Trail du Pastel de dimanche prochain sur la distance reine de 46 km. Il a donc fait là un bel échauffement ! Chez les féminines, Christèle Simon s'impose devant Anne Sénéchal. Il y avait plus de 500 partants en tout. Sur la photo, on reconnait les lauréats en vétérans avec nos amis Gérard (au centre), vainqueur donc, entouré de Carrère et Molinier. Belle bagarre dans cette catégorie !
Près de 250 coureurs se sont retrouvés pour la traditionnelle Corrida de l'Epiphanie du côté de Lescure d'Albigeois en ce dimanche 8 janvier. Histoire de goûter la bonne galette... Christian Alaux, mais aussi Michel Olchewsky, initiateur du projet il y a quelques années déjà, et qui ne manque jamais de participer tout en organisant (il finira dixième tout de même), étaient donc sur leur 31 pour que tout se passe pour le mieux. La météo était propice, bref ils furent un peu plus de 150 à tenter le 10km en individuels contre 100 en relais pour cinquante équipes de deux... Abdelaker Mamou s'impose devant Habib Benama et Alyne Gamel en féminines... Pour les relais, personne n'a pu stopper les boulets de canon que sont Erwan Sabatier et Maël Alric. Tous deux avaient participé et gagné le dernier Ekiden d'Albi, on s'en souvient encore ! Petit coucou aussi au couple Nielsen-Foissac, qui en mixte s'est fait un petit plaisir. Peut-être pour éliminer les repas des fêtes... ah...ah
Les championnats départementaux (Haute-Garonne) de cross se déroulent aujourd'hui dimanche du côté d'Auterive. Et c'est l'AC Auterive, le club cher à nos amis d'Afum Team, qui était sur le pont très tôt en matinée pour commencer à accueillir toutes les catégories sur des parcours 
pas hyper difficiles, mais en tout cas rendus un peu "humides" par la pluie tombée la veille. Pluie qui ne gâchait toutefois pas la fête avec quelques belles éclaircies tout de même...et pas de gouttes ! En vétérans, la première course à s'élancer (vers 10h30 dans la matinée), c'est Hassan Mazouzi qui s'impose à nouveau. Il devance l'inusable Thierry Augade. En seniors, malgré une petite confusion dû à ceux nés en 1972 qui n'ont pas participé à la bonne course semble-t-il, c'est Romain Courcières qui l'emporte au final sur le cross long! Chez les féminines, Anne Lonjou s'est montée la plus forte face à la paire Pinna-Fréchou.. Sur le cross court enfin, on aura noté la belle bagarre entre Gatéan Cals qui l'emporte et Pierre-Laurent Viguier qui finit sur ses talons. Damien Boudet est juste derrière...Dans les catégories plus jeunes, on aura noté en vrac les victoires de Lonjou, encore, ou Belkacem...
Matinée douce et bien humide pour cette 11e édition des courses du Valentré. Un joli succès ma foi, après un an d'absence, puisque quelques 390 participants avaient répondu présents tant sur le 6 que sur le 10km. 
La météo était annoncée capricieuse pour ce samedi 7 janvier. Et bien cela aura bien été le cas. Car si dans la matinée quelques belles éclaircies pouvaient laisser croire que l'on passerait à travers les gouttes... Et bien sous le coup des 15h, quand le départ fut donné dans la commune de Saint-Loup Cammas et bien les premières gouttes faisaient leur apparition et une heure plus tard sur la ligne d'arrivée et partout sur le parcours, c'était bourrasque de vent et petite pluie glaciale. Un vrai temps de trail, diront certains... En tout cas la boue, elle, était bien au rendez-vous et chacun pouvait refaire le monde, au chaud, une fois les deux courses finies... Pour savoir qui n'avait pas glissé ou n'était pas tombé au moins une fois sur ce parcours très, très humide. Côté course, on aura noté d'entrée que le record de participants était battu. Les prévisions des pré-inscriptions se confirmaient. Ils seront donc plus de 750 à prendre un dossard. Sur le parcours court de 12 kilomètres, Guillaume Girma, 
l'éternel jeune, nouvelle recrue du Team Olivan-Running, attaquait d'emblée et prenait la poudre d'escampette. Il gagne pour la troisième fois d'affilée et bat même son record de l'an passé de plus d'une minute. Rémy Jégard le suit, mais de très loin. Chez les féminines, Aurélie vassort a été la plus forte, mais Céliane Junca ne finit pas si loin que ça... Sur la longue distance de 21 km, le grand favori semblait être Jérôme Amathieu sur le papier. Pourtant ce sera Nicolas Miquel, notre pote, également du Team Running-Olivan donc qui s'avérera le plus habile sur les portions glissantes, aussi bien en montées qu'en descentes. Nicolas Bériot complète le podium. Martine Latger, elle, gagne une nouvelle fois chez les féminines. Elle devance Emmanuelle Borthier de quelques minutes.... Elle qui aurait bien aimé que l'effort soit plus long !
Lorsque l’on m’a proposé pour la seconde fois de revenir fêter le nouvel an dans le désert Tunisien, j’avoue qu’une petite pensée anxieuse m’a traversé l’esprit. Après tout ce qui s’est passé dans cette partie du monde depuis le mois de janvier et les dernières élections libres, les premières, qui ont porté le parti islamiste au pouvoir, pouvait-on se rendre sans crainte dans cette partie du monde ? Quand on est occidental, il faut avouer que cela inquiète. Mais, j’avais toute confiance en Azdine Ben Yacoub, ce Franco-Tunisien, installé en France depuis le début de son adolescence, qui a épousé les valeurs de la France, tout en gardant un amour immodéré pour son pays d’origine. Si vous vous baladez du coté de Vincennes, non loin de l’Insep, n’oubliez pas d’aller faire un tour dans son restaurant pour y manger un couscous ! Après un marathon des Oasis qui a vu chuter le nombre de participants, faute aux évènements, on pouvait craindre un peu la même chose pour ce second Week End Trail. Il n’en fut rien, et finalement, à peu de choses près, il y eut presque autant de participants que l’an passé. Tout commence à l’aéroport d’Orly, où nous nous retrouvons tous progressivement au point de rendez-vous donné par Monique, indissociable d’Azdine, et véritable cheville ouvrière. Autant Azdine est un communiquant hors pair, avec le mobile greffé à l’oreille, il connaît tout le monde, il sait se dépatouiller d’à peu près n’importe quelle situation difficile, autant Monique est discrète, mais hyper efficace dans toute la logistique qu’elle doit mettre en œuvre. Des visages connus apparaissent, Carole et Olivier, Christian et Isabelle qui étaient là l’an passé, Chocho, un autre couple de Toulouse que j’ai croisé au WET Pyrénées en juin, également Colin, cet enseignant chercheur anglais m’a reconnue, il était quasiment mon voisin de tente à Ségus, et il faut dire que je ne suis pas passée inaperçue, surtout après ma prestation chorégraphique d’Aïcha, au beau milieu du champ où tout le monde faisait la sieste….la faute à la sono et à ma kermesse de la veille ! De nouveaux visages apparaissent, Stéphan, compagnon de club de Dominique Chauvelier, Sabine, un personnage qui marque, et cette petite Fiona Porte, nouveau porte drapeau d’adidas, et qui a quasiment l’âge de mon fils, j’en prends un coup ! Et puis, je fais aussi la connaissance de Karim Mosta, en vrai (virtuellement, je suis son ami sur Facebook depuis un moment). Nous arrivons jeudi en début d’après-midi à l’aéroport de Djerba, Azdine nous accueille avec une grosse boîte de dattes chacun, et nous voilà embarqués pour 4 heures de pistes dans des 4x4, direction l’Oasis de Gsar Ghilane. Je serais dans la voiture 6, celle qui ferme le convoi, avec Stéphane, Fiona, Karim, Catherine, Sabine et mon homologue Midi-Pyrénées de Runningmag, Brice de Singo, c’est la deuxième fois que nous nous retrouvons en reportage sur une course. Cette fois, il est le correspondant d’Ultrafondus, un magazine dont je ne rate jamais la sortie. Une petite famille se forme, et nous voilà partis pour 4h de discussions en tout sens, course à pied un peu, mais pas seulement, on parle aussi de nos vies, de nos situations, on rigole, beaucoup, Karim nous raconte ses aventures, elles sont infinies. Dans la voiture, la catégorie V2 domine, il y a un peu de V1, et une toute petite espoir dont chacun revendique un peu de paternité, ou plutôt de maternité, Sabine fera une OPA, en décidant d’être sa maman d’adoption pour la durée du séjour ! Les 4h de 4x4 prennent parfois des allures de Dakar, on s’accroche comme on peut. Tout à coup, dans les lacets d’un col, Azdine fait ranger tous les 4x4 sur le coté, et voilà qu’il nous improvise un goûter sur le capot d’une des voitures : mandarines, dattes, Thé à la menthe et aux amandes, baklava, cornes de gazelles, rien que ça. Puis un tintamarre de klaxons avec une sono à fond arrive à notre hauteur, un arabe avec quatre femmes dans la voiture, ils chantent, ils s’amusent, on lève les bras, on chante avec eux, un peu plus loin ils font demi-tour et le chauffeur sort de la voiture. Il y a des CD partout sur le tableau de bord. La musique est « techno-arabe », ça commence à danser sur la route. Azdine discute un peu avec eux, et nous apprenons qu’ils sont Libyens, et tellement heureux d’être là, libres, en Tunisie, un pays qui leur a ouvert les portes. Nous reprenons nos 4x4, et c’est à la nuit bien tombée que nous arrivons dans notre Oasis. Un petit apéritif nous attend, après quelques explications, nous allons nous installer dans nos tentes berbères. Nous sommes six filles, il n’y a pas de chauffage, bien sûr, mais deux grosses couvertures par lit. Le sac de couchage s’avèrera indispensable, et ceux qui auront un sac ultrabasses températures seront bien contents. Le lendemain, après le petit déjeuner, je pars avec Arlette à la découverte de l’Oasis, les paysages sont enchanteurs, les dunes se perdent à l’Horizon, je me dis qu’il ne ferait pas bon s’aventurer seule dans cette grande étendue de sable. Nous retrouvons le groupe pour un petit footing de 45’ dans le désert, prémices à notre première course du lendemain. La récup se fera dans une piscine d’eau chaude naturelle, dont personne ne voudra sortir, tellement ça tenait chaud au corps. L’après-midi sera libre, chacun fera ce qui lui plait, mais nous serons tout de même nombreux à essayer la promenade en dromadaire dans le désert. Après un bon repas et une nuit encore très fraîche, les hostilités peuvent enfin commencer. 
Le départ pour le prologue est donné avec des coureurs Tunisiens et Marocains, venus se joindre à nous. Azdine et Jérôme nous annoncent 18 km de sable, avec un fort comme Azimut à la sortie de l’Oasis. Nous devons juste nous contenter de suivre les flèches à la chaux, et on nous assure que nous ne pouvons nous perdre car dans tous les cas, nous avons toujours l’Oasis à portée de vue. C’est parti à fond, et en ce qui me concerne, ça va toujours trop vite, alors je me mets à l’arrière et remonte tranquillement, pour me retrouver rapidement avec mon compagnon de route de l’an passé, Olivier. Nous faisons route ensemble, le sable rentre dans les chaussures, les guêtres ne couvrent pas tout, mais ce n’est pas très grave, à chaque descente, il en ressort autant, l’avantage des chaussures aérées. Je suis à la peine, ce n’est vraiment pas un terrain pour moi. Je boucle le circuit en 1h47, à 25’ de Fiona, et 18’ de la seconde, je me retrouve troisième toute surprise. Je garde un souvenir émerveillé de ce prologue, certes, c’était dur, mais quelle beauté, nous n’avons fait que 14,5 kms, mais cela m’a suffit. Une douche et un bon massage à l’huile d’Arnica, prodigué par Stéphane et Fiona, me suffisent à me requinquer pour envisager une nocturne à tout faire pêter. Fiona se fera aussi masser par Stéphane et moi-même. C’est très important le massage dans ce type de course à étape, plus bien sûr, les étirements. Après le déjeuner, nous reprenons les 4x4, direction le village troglodyte de Douriet. Nous nous installons dans nos chambres respectives, on visite celles des copains, et c’est reparti pour de grandes discussions sur nos vies respectives, ça fait du bien de parler, n’est-ce pas. A 18h, nous sommes convoqués pour un petit briefing et surtout un goûter gargantuesque avant la nocturne. Pâtisseries arabes, mandarines, thé, dattes, encore tout un programme ! Vers 20h, le départ de la nocturne est donné, et c’est parti pour à peu près 9 kms. Mon objectif est de me refaire un peu la cerise et de grignoter des minutes à Géraldine, qui a 18’ d’avance sur moi. Je la passe rapidement dans les premiers hectos, mais à l’attaque de la grosse montée, elle me repassera. Sur le plateau, je l’aurais toujours en ligne de mirre, je suis toujours avec Olivier, nous raccrochons, Karim est avec elle, puis arrive une partie technique en descente où je m’envole, au final, je lui reprendrais une minute trente. Maintenant, mon espoir est de bien récupérer, de compter sur les parties techniques le lendemain pour faire la différence et sur une défaillance de forme la concernant, après tout, j’ai une grande habitude des longues distances. C’est reparti pour un bon massage et puis après, place à la fête et au réveillon ! Nous n’aurons pas goûté au fois gras, ni aux huîtres, encore moins au saumon fumé, et autres délires culinaires de nouvel an, un bon couscous et des briques nous auront bien suffit, tout cela accompagné de champagne et de vin tout de même. 